Le 20 novembre 2024, les autorités militaire au Mali a limogé le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga et son gouvernement, marquant un tournant significatif dans la transition politique du pays.
Ce départ fait suite à des critiques publiques de Maïga concernant le rôle des militaires et le report des élections, exacerbant les tensions entre le gouvernement civil et le CNSP.
Le général Abdoulaye Maiga a été nommé pour le remplacer, signalant une volonté de Assimi Goïta de renforcer son contrôle sur la gouvernance. Ce changement intervient dans un contexte de crise multidimensionnelle, où les militaires avait initialement promis de transférer le pouvoir à un gouvernement civil en mars 2024, sans nouvelle échéance fixée.
Les défi que doivent faire face le nouveau gouvernement ?
Le nouveau gouvernement malien, dirigé par le général Abdoulaye Maïga, fera face à plusieurs défis notamment :
- Crise économique : Le pays est confronté à une situation économique difficile, marquée par la pauvreté croissante et un chômage élevé, nécessitant des réformes urgentes pour relancer l'économie.
- Sécurité alimentaire : L'insécurité persistante, exacerbée par les conflits armés, impacte gravement l'approvisionnement alimentaire et augmente les prix, rendant la situation encore plus précaire pour la population.
- Gestion des ressources naturelles:
Le gouvernement doit naviguer dans un secteur minier complexe tout en s'assurant que les bénéfices profitent à la population locale.
- Pressions internationales : Les attentes de la communauté internationale pour un retour rapide à un régime civil compliquent la gestion économique et politique du pays.
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